Vigilance...


Du bon usage de l'arpentage...

Le livre « L’arpenteur » a fait rêvé beaucoup de gens (et continue, d’ailleurs !), mais il ne faut pas croire que les choses sont si simples que cela… Je ne veux surtout pas créer de vocations ! Car il y a de véritables risques ! Comme en montagne une escalade ne s’improvise pas, idem sur les toits ! Sans compter qu'être aperçu là-haut peut déclencher la panique des terriens peu habitués à voir des promeneurs sur les faîtages… Ne pas s'étonner alors de voir la police et les pompiers débarquer. Grimper sur un toit, ce n’est certes pas un délit, mais tout du moins une infraction (l’arpenteur traverse des propriétés privés, même s’il ne s’y livre à aucune dégradation)… Et ce n’est pas sans danger, pour le grimpeur, comme pour ceux qui vivent en dessous, et qui pourraient subir le préjudice inhérent à la chute d’un objet, d’une tuile qui se détache, etc… Dans tous les cas si les pompiers ou la police débarquent, merci de descendre rapidement pour leur expliquer votre démarche. Vous serez bon pour un savon, et peut-être un séjour au poste. Mais ne jouez à cache-cache avec eux, car s’ils vous trouvent, il ne faudra pas s'attendre à ce qu'ils soient de très bonne humeur… Et je les comprends !

Message personnel aux rouennais : si vous apercevez un individu sur un toit avec un appareil photo, commencez par vous signaler pour entamer le dialogue… Et bien vérifier les intentions du grimpeur, avant tout appel aux autorités… Merci.

Et clin d'oeil complice à tous ceux croisés qui rêvent un peu d'ailleurs.