Ushuaïa mon cul
J’ai
toujours été fasciné par ces aventuriers
de l’extrême. De ceux pour qui l’art de
la survie n’a plus aucun secret. Ces baroudeurs, amateurs
de contrées sauvages et inhospitalières, qui
déjouent le harcèlement des autorités
locales, n’hésitant pas si nécessaire
à mendier aux autochtones de quoi préparer un
frugal bivouac. Ces hommes et ces femmes qui parfois sont
prêts à braver le froid, à subir l’inconfort
d’une nuit passée dans un renfoncement, avec
pour tout équipement un simple duvet à même
le sol… L’aventure avec un grand A.
Mais
je suis déçu. J’ai beau détailler
page par page le catalogue « Terre d’aventure
», je ne trouve nulle part de stage « Sans domicile
fixe à Paris. »